Apprendre à coopérer c'est facile mais ça ne s'improvise pas

Apprendre à Coopérer démultiplie toutes actions

Coopérer, on le fait tous et plusieurs fois par jour:

  • Une étudiante Alice Pignault vente les mérites d’un produit Mademoiselle Kelapa à Bali : une coopération franco-balinaise
  • Un photographe veut booster la vente en ligne par de belles photos des produits : Coopération photographie-vente en ligne
  • Nexeya, un ingénieriste recrute : Coopération candidats-employeur
  • Linkedin Learning vend ses formations à l’équilibre vie perso-vie pro : Coopération salariés-employeurs
  • Hervé Bommelaer, chasseur de tête et prosélyte de la construction de son réseau personnel, vante les mérites du réseau pour se faire recruter : Coopération individu -réseau 
  • Une responsable formation d’école de commerce souhaite la bienvenue à une nouvelle promo  : Coopération enseignants-élèves 
  • un PDG  vante  sa capacité à faire de chaque projet industriel une réalité : Faire coopérer recherche et ingénierie
  • Un coach nous incite à agir sur ce qu’on peut contrôler , pas sur ce qui nous échappe : Coopérer avec un coach pour être plus efficace
  • Un éditeur de logiciels nous informe sur les cyber-attaques les plus importantes de 2023: Coopération entre sociétés d’informatique et clients
  • Le virulent Jean-Marc Jancovici rappelle son combat pour la décarbonisation de la planète : Forcer tout citoyen à coopérer pour la planète
  • Un directeur général de labo pharmaceutique demande qu’on prenne soin des professionnels de santé. Coopération soignants-patients

Peut-on en conclure que nous savons coopérer ?

 Quand on parle coopération, de quoi parle-t-on  ?

Je trouve sur un site du Centre des conseillers en ressources humaines agréé, une définition éclairante :

TRAVAILLER ENSEMBLE : COOPÉRER, CE N’EST PAS COLLABORER

La coopération au travail est le comportement par lequel les individus conduisent leurs relations et leurs échanges d’une manière non conflictuelle ou non concurrentielle. Ils cherchent les modalités appropriées pour analyser ensemble  les situations et collaborer dans le même esprit pour parvenir à des fins communes à tous.

 

Parler de Coopération  dispense-t-il d’apprendre à coopérer ?

Si on en parle autant c’est que cela apparaît essentiel. Mais cela ne cache-t-il pas que c’est plus difficile à réaliser qu’il n’y paraît ? En effet s’il suffisait d’une injonction à deux ou n personnes pour les faire coopérer, on commenterait le résultat positif de ces coopérations mais on passerait sous silence le besoin de coopérer.

La coopération interpersonnelle est donc appelée des vœux de tout un chacun. Pour autant,ils sous-estiment la difficulté à faire coopérer des personnes entre elles, aussi intelligentes et motivées à le faire soient-elles.

Des convictions que je souhaite partager avec vous à propos d’apprendre à Coopérer :

  • Créer une intention coopérative ne va pas de soi mais cela s’apprend
  • Circonscrire la « peur de l’autre » pour la dépasser est un véritable travail de prise de conscience d’abord, d’entraînement ensuite à des comportements différents.
  • Coopérer c’est aussi s’entraîner à négocier dans l’intérêt de toutes les parties. Défendre sa position doit se faire dans une logique de long terme. Apprendre à coopérer et apprendre à négocier se renforcent mutuellement. En s’inscrivant dans une logique de coopération on peut pousser la négociation plus loin.
  • Apprendre à coopérer n’est pas faire plaisir en cédant, c’est respecter l’autre. L’inciter à s’exprimer le maintient dans un état relationnel favorable. En possession de tous ses moyens intellectuels et affectifs il défendra SON point de vue, en nous respectant.
  • Apprendre à coopérer encourage chacun à dire en confiance ses besoins et ses intérêts. Un interlocuteur fiable en coopération doit être aussi exigeant dans la satisfaction de ses intérêts que nous dans la satisfaction des nôtres. Sinon on tombe dans la manipulation, l’effet de manche et rien de solide n’en sortira. Pire, la coopération s’abîme durablement en la conduisant mal. Inverser cette spirale descendante mène à la coopération vertueuse.
  • J’ai formé plus de 400 personnes à la coopération-négociation. Une brochure en est  téléchargeable ici :
  • Trois besoins concrets de mes clients émergent nettement :
    • Faire coopérer les cadres de structures matricielles pour diminuer les effets SILOS. Cela pallie la complexité des processus par du dialogue exigeant.
    • Mettre acheteurs, fonctions supports, commerciaux dans une logique de recherche de partenariat à long terme.  Fini la  fâcheuse tendance à « réussir des coups » qui sabotent l’avenir.
    • Modifier le dialogue social entre Direction et collaborateurs ou leurs représentants. Penser l’avenir ensemble. Quitter l’esprit lutte de classes stérile et dépassé.

Pour conclure, une incitation concrète à apprendre à coopérer :

Si vous pensez comme beaucoup de personnes que la coopération interpersonnelle est la seule façon de dissoudre les complexités relationnelles des organisations,
Si vous partagez mon point de vue sur le fait qu’apprendre à Coopérer n’est pas aussi naturel que toutes les déclarations de bonnes intentions pourraient le laisser supposer,

Alors faites-moi signe et inventons ensemble NOTRE COOPERATION sur la coopération au sein de votre organisation.

Alain GHERSON