Ecoutez vos signaux faibles avant qu’ils ne deviennent assourdissants.
Il y a 4 étapes dans une vie professionnelle harmonieuse où une transition professionnelle mérite d’être envisagée. Dans chaque cas il est essentiel d’écouter ses signaux faibles intérieurs pour traverser sa peur de l’inconnu et mettre tous ses talents au service d’une carrière dynamique et guidée par le désir d’accomplissement. La vidéo ci-dessous décrit une manière de minimiser ce risque.
On pourra aussi se référer à mon précédent article sur la recherche d’emploi en cliquant ici
Ces 4 moments charnières de la vie professionnelle, nous les situons:
- Entre 30 et 35 ans pour choisir de devenir un expert de son domaine ou un Manager d’autres experts.
- Entre 38 et 42 ans pour passer ou pas, de Manager à Manager de Managers.
- Entre 45 et 50 ans+ pour passer, si c’est un réel désir et qu’on s’y estime apte, de cadre supérieur à cadre dirigeant. Ici beaucoup d’appelés peu d’élus, la compétition pousse à ne rien laisser au hasard.
- Enfin après 55 ans pour préparer assez tôt son activité de retraite? Cette étape est souvent anticipée trop tard, générant des à-coup d’activité très néfastes à l’équilibre de vie.
A défaut d’écouter nos signaux faibles qui indiquent que notre motivation décroît, voire disparaît, des signes beaucoup plus douloureux peuvent y faire place: tristesse, déprime, dépression, burn-out,…
Nous avons envisagé ci-dessus les transitions professionnelles choisies dans une démarche proactive, mais les signaux faibles nous indiquent parfois que des transitions imposées se profilent à l’horizon:
- Les accidents de vie personnelle (arrêt maladie obligeant à renoncer à toutes ses obligations, expatriation non soutenue par son employeur, congé sabbatique au retour cahotique,..)
- Les accidents de vie professionnelle (licenciement individuel ou collectif, départ volontaire dans le cadre d’un PSE,..).
Tous ces moments de rupture appellent plus encore un temps d’accompagnement pour se repositionner à sa juste valeur. Ces ruptures étant souvent difficiles à expliquer, par pudeur, culpabilité et autres messages de notre petite voix intérieure négative, il est essentiel de préparer la présentation qu’on en fera pour incarner pleinement notre message. Ici le regard tiers empathique et le conseil du professionnel s’avèrent essentiels, tant il est difficile de juger sa propre communication quand on est dans l’urgence d’un repositionnement. Solliciter son réseau sans y être très bien préparé est un gain de temps mal placé, parce que la confiance se construit lentement et se détruit si rapidement.
Laisser un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.